7 choses à savoir sur le contrôle technique des poids lourds

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Sur la route, le camion n’est pas un véhicule comme les autres. Il est donc logique que la législation se montre plus contraignante pour s’assurer de son aptitude à circuler en toute sécurité. Le contrôle technique d’un poids lourd (PL) comporte de nombreuses spécificités qui sont autant de raisons d’optimiser l’entretien et la maintenance de sa flotte. Zoom sur les particularités du contrôle technique des poids lourds en 7 points.

Contrôle technique des poids lourds

1. Une liste exhaustive de véhicules concernés

Le contrôle technique des poids lourds concerne une multiplicité de types de transports. La définition générale du poids lourd s’applique aux camions dont le poids total autorisé en charge (PTAC) dépasse 3,5 tonnes. En revanche, ce n’est pas le cas des véhicules automoteurs spécialisés (VASP), comme les ambulances ou les foodtrucks, qui affichent un poids inférieur à 3,5 tonnes.

Pour certains véhicules, le contrôle technique poids lourd est obligatoire sans condition de poids :

  • les transports sanitaires ou de produits dangereux ;
  • les bus et autocars (TCP) ;
  • les véhicules de dépannage ou d’apprentissage à la conduite ;
  • les tracteurs agricoles.

Les véhicules de collection dont le PTAC dépasse 3,5 tonnes sont exemptés de contrôle technique. Idem pour ceux qui disposent d’un certificat W garage (autorisation de circulation provisoire, réservée aux professionnels de l’automobile).

2. Le contrôle technique poids lourd obligatoire chaque année

Le contrôle technique d’un poids lourd doit être effectué tous les ans, contre tous les deux ans pour un véhicule léger ou un utilitaire de plus de quatre ans. Pour les véhicules de transport en commun de personnes (bus, autocars), la législation est encore plus contraignante : le contrôle technique est obligatoire tous les six mois, pour des raisons évidentes de sécurité des passagers.

3. Des centres agréés spécifiques

Le propriétaire d’un camion doit se rendre dans un centre agréé de contrôle technique pour les poids lourds. Ils sont listés sur le site Internet de l’organisme technique central du contrôle technique des véhicules, l’UTAC. Pas de convocation : la prise de rendez-vous est à l’initiative et aux frais du propriétaire du poids lourd.

4. Un (très) lourd formalisme administratif

Présenter la carte grise du véhicule ne sera pas suffisant lors du rendez-vous pour le contrôle technique d’un poids lourd. D’autres documents sont exigés par le centre agréé : la notice descriptive du camion, son certificat de conformité ainsi que le PV de réception à titre isolé (RTI).

D’autres éléments peuvent s’ajouter à la liste selon le type de véhicule :

  • une attestation de vérification du système de limitation de vitesse ;
  • un certificat d’installation de l’éthylotest anti-démarrage avec son attestation de vérification ;
  • une autorisation de circulation ;
  • etc.

À l’issue du contrôle technique Poids Lourds, le centre agréé remet au propriétaire du camion un procès-verbal. Sans défaut majeur constaté, il applique un timbre sur la carte grise avec la date de fin de validité, et une vignette sur le pare-brise à destination des forces de l’ordre.

5. Pas moins de 316 points de contrôle

Le contrôle technique poids lourd est un examen visuel – aucun démontage du véhicule n’a lieu dans le centre agréé. Le contrôleur effectue la vérification de 316 points de contrôle classés en neuf catégories (identification, freinage, direction, visibilité, liaisons au sol, châssis, équipements, organes mécaniques, pollution et niveau sonore).

Sur la partie mécanique, le contrôleur sera par exemple attentif au moteur… Organe pour lequel HUILES BERLIET propose des liquides de refroidissement haute qualité afin de le préserver et de garantir leur performance sur la durée.

6. Seules les défaillances critiques immobilisent le poids lourd

Le contrôle technique d’un poids lourd peut donner lieu au reporting de 1 504 défauts, dont 669 sont soumis à contre-visite. Pour chacun, il existe trois classifications :

  • la défaillance mineure est une recommandation qui ne donne pas lieu à contre-visite ;
  • la défaillance majeure nécessite une contre-visite dans les deux mois suivants mais n’empêche pas le camion de circuler durant ce laps de temps ;
  • la défaillance critique impose l’immobilisation du véhicule en attendant la contre-visite dans les deux mois qui suivent.

7. Un barème de sanctions en cas de manquement

Le défaut de contrôle technique poids lourd constitue une infraction au Code de la route passible d’une contravention de niveau 4. Pour une personne physique, l’amende peut aller de 90 à 750 euros selon le délai de paiement. Pour une personne morale en revanche – la majorité des cas pour les propriétaires d’un camion – la sanction peut grimper à 3 750 euros. Les forces de l’ordre peuvent par ailleurs procéder à l’immobilisation du véhicule ou à sa mise en fourrière, ce qui engendre des coûts supplémentaires.

 

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